Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Association Tankanto

<< < 10 20 30 40 50 51 > >>
La réunion de conseil d'administration du 15 octobre, chez Pierre dans la Sarthe, a permis de mettre au point le programme de la mission à Tankanto du 18 au 24 novembre autour de la mise en place de la banque de microcrédit pour les femmes, la création de la savonnerie et les actions sur l'hygiène avec les classes de l'école primaire.
 
 
 Alain a la manoeuvre pour le mélange du savon et l'essai du prototype de mélangeur à savon...

... à la recherche de la trace et la mise en moule,

   

 

 

...et débriefing collectif pour améliorer l'efficience du prototype.

 

 

 

Pierre nous a ensuite transmis quelques nouvelles du savon fabriqué.

 

 
" notre oeuvre collective de ce dimanche nous donne un résultat satisfaisant; manque un peu de surgras et de parfum mais tranché on a quand même 38 savons de 130à 145gr très présentables. Espérons que ce sera aussi concluant à Tankanto !
Un grand merci donc au tourneur de manivelle, au peseur, au traceur, aux photographeurs... et autres acteurs Taylorisés".

 

"Le rire est le propre de l'homme,... le savon aussi."        Philippe Geluck


Voir les commentaires

Après un temps de formation, il est désormais le temps de préparer notre séjour à Tankanto afin de créer cette savonnerie artisanale. Tout cela en plusieurs étapes.

Tout d'abord nous avons échangé avec un producteur de savons en afrique afin d'adapter les techniques aux besoins locaux...

Guy Bertrand Lapi, à Yaoundé au Cameroun, est producteur de savons. Il  a bien voulu nous envoyer quelques photos des techniques qu'il utilise avec...

... son mélangeur à savon,

 

 

 

 

 

 

 

... ses moules à savon,

 

... son système de découpe,

... ses emballages, les parfums utilisés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 Ensuite grâce à la promotion de stagiaires en formation de titre professionnel de soudeur du centre agro équipement de Nozay, avec l'aide de l'équipe des formateurs, a pu réaliser un prototype de mélangeur à savon adapté au besoin local.

 

L'équipe de stagiaires avec Rémy Merlin le formateur.

 

 


 

Voir les commentaires

Issa Mané nous a envoyé le 28 septembre dernier, un mail faisant un point de la situation à Tankanto.


 

 

 

 

La saison des pluies chez nous a démarré avec beaucoup d'espoir. En juin déjà, les semis d'arachide, de maïs, et de mil étaient éffectués. Mais, comme vous le savez la réussite de l'agriculture sahéliènne en grande partie dépend des pluies; des problèmes sont venus semer le doute chez les paysans.En effet, nous avons noté une pose pluviométrique d'un mois environ dans presque l'ensemble du département de kolda. Comme conséquence, il fallait reprendre certains semis; ce n'est pas nouveau, car ça arrive très souvent.

Avec la reprise des pluies, l'espoir est permis; actuellement les récoltes d'arachide, de mil et de maïs battent leur plein.Les vallées sont innondées; avec les digues de retenue d'eau réalisées un peu partout avec la participation des populations, et si les pluies se poursuivent jusqu'au mois d'octobre le riz va pouvoir boucler son cycle végétatif.

En apiculture aussi, nous avons enregistré une bonne récolte de miel. Nous vous disons encore merci pour la formation technique reçue grâce à votre appui.

La construction d'un nouveau bâtiment pour la maternité et le logement du personnel est mainteant terminée. La réception des locaux est prévue aujourd'hui; ça donne un autre visage au poste de Tankanto, qui joue un très grand rôle. L'infirmier Dieng abat un travail remarquable malgré son âge. Les relais sont très mobiles, les vélos que vous nous avez octroyé sont d'un grand apport. Le comité de santé participe aussi à la gestion du dispensaire, malgré les faibles moyens dont il dispose pour répondre à la demande des populations.

Certaines classes de l'école de Tankanto sont progressivement renovées grâce au dévouement du directeur et son équipe.Tankanto Escale a un collège d'enseignement moyen(CEM) depuis octobre 2005.Nous collaborons avec le principal de ce collège qui est du milieu. Il souhaite un partenariat de son établissement avec un autre que vous trouverez certainement... L'ouvertue des classes est prévue au sénégal pour le 02 octobre 2006...

Voir les commentaires

Avec nos partenaires nous avons décidé de travailler sur un programme de travail avec les femmes de Tankanto dont la création d'une savonnerie artisanale.

Lors de notre assemblée générale de décembre 2005, nous avons finalisé un projet de programme de 3 ans autour du soutien à l’action des femmes du village de Tankanto, à savoir: 

  • La création d’un atelier de fabrication de savons améliorés ;
  • La mise en place d’une banque de micro crédits ;
  • La formation des femmes en tant que relais santé sur la prévention sanitaire, la diététique ;
  • La poursuite de l’aménagement du dispensaire.

Notre équipe lors de l'AG de décembre 2005. 


 Les femmes de Tankanto sous l’égide de la MFR fabriquent déjà du savon de façon très artisanale. Elles souhaiteraient en  produire davantage et l'améliorer en vue de répondre à une demande sans cesse croissante.

 Fabrication sur place de boules de savon avec un mélange d'huile de palme, d’eau et de soude caustique.     

 


La première étape des membres de l'association de février à avril 2006 a été de se former aux techniques de fabrication de savons.

  Direction le pays basque et un stage de 2 jours avec Aromanature.

 Alain et Pierre, nos deux apprenants prennent de multiples protections avec la soude. 

 

 

 


 

 

 

Lors de la réunion de conseil d'administration du 18 avril 2006 chez Philippe, Pierre et Alain sont désormais formateurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Devant les membres de l'association, démonstration des techniques apprises pendant le stage. 

 

 

 

    Cela donne un gros bébé rose de 1300 g qui sera ensuite découpé.

 


 

 

 

Voir les commentaires

Le vendredi 3 février le groupe musical « présence » était l’invité de notre association. Plus de 200 personnes sont venues à ce concert dont l’objectif était de soutenir la  création de la savonnerie artisanale à Tankanto.

 


 

 

 

Voir les commentaires

Issa Mané a envoyé en juillet 2005 le message suivant autour du projet santé.

Les membres du comité de santé ont continué de solliciter auprès des autorités la construction d'une maternité et d'un logement pour l'infirmier dans l'enceinte du dispensaire.En plus, ils ont toujours sollicité l'affectation d'une sage-femme à Tankanto. Nous signalons que la construction de ces infrastructures a déjà démarré grâce à l'appui du projet Sénégalo-allemand dénommée  "FANKANTA" qui signifie se prémunir. Le dispensaire a vu sa toiture totalement reprise, ainsi que les fenêtres et les portes.

Les populations doivent contribuer pour l'ensemble des travaux à hauteur de 700.000 F CFA environ. Tous les travaux prévus doivent coûter 14.000.000 FCFA, mais il faut reconnaître de l'avis de tous que cette participation est difficile à mobiliser.Les membres du comité de santé continuent la sensibilisation auprès des chefs de village et de certains natifs de la zone, pour aider à mobiliser la somme exigée.

En attendant, c'est le bâtiment du conseil rural qui fait office de dispensaire jusqu'à la fin des travaux de constructions des nouvelles infrastructures de santé. Il y a 6 personnes, 4 hommes et 2 jeunes femmes qui ont été choisis par l'infirmier pour jouer le rôle de relais sanitaire. Leur mobilité dans les villages a été sérieusement facilitée par les moyens de déplacement octroyés et leurs actions présagent un espoir dans l'amélioration de la santé des populations.

 

 

  

Voir les commentaires

Fin 2004 et début 2005, les deux missions sur place ont permis de travailler à la demande du comité de santé de Tankanto autour de la rénovation du dispensaire.

 


En novembre 2004, nous avons fait tout d'abord une évaluation des besoins avec les acteurs de communauté rurale.

 

Avec Pierre nous avons fait le point avec Mbagnick Djieng sur le fonctionnement du dispensaire qui couvre 82 villages et une population de plus de 14000 habitants.

  

 

 


 

 

 Le dispensaire était dans un état important de délabrement important...

Un plan de travail a été réalisé sur 3 ans avec le comité local de santé.

 

 

 

 

 

 

 

Les officiels locaux durant la réunion de travail.

 


 En février 2005, le premier travail a consisté à une rénovation globale du dispensaire.

Sous l'impulsion de Colette et d'Alain, nettoyage, peinture, achat d'équipement complémentaire est réalisé.

A la fin du chantier les acteurs sont satisfaits... mais qu'il fait chaud à Tankanto !

 

 

 


 

 

Note d'Issa Mané

L'engagement des partenaires

 

Les membres de l'association Tankanto de Machecoul ont à plusieurs reprises envoyé des médicaments au poste de santé, pour faciliter certains soins aux malades.

Durant les missions de février 2005, la rénovation partielle du dispensaire de Tankanto fut démarrée. La délégation de Machecoul a pris en charge financièrement cette opération, mais elle s'est aussi illustrée physiquement durant les travaux. En tenant compte des difficultés antérieurement signalées, l'association Tankanto a mis à la disposition du dispensaire des bouteilles à gaz chargées, des vélos pour faciliter le déplacement des relais dans les villages.

Ces même relais ont eu une formation sur la sensibilisation concernant les visites prénatales et les risques des accouchements à domicile, car les dangers sont encore là. Avec les élèves de Tankanto, les deux infirmiers membres de la dernière délégation ont donné des cours sur l'hygiène corporelle. Les conseils pratiques sur la propreté des mains étaient très bénéfiques quant on sait que le choléra sévissait en cette période dans le pays.

Des fiches matérialisant ses conseils d'hygiène, ont été distribuées aux enseignants à la maison familiale et au dispensaire.

 

Une rencontre initiée par l'infirmière de la délégation  a permis à cette dernière de s'imprégner de tous les problèmes que rencontrent les femmes en matière de santé.La rencontre a eu lieu dans une salle où les femmes venant de tous les coins de la communauté rurale, ont eu à s'exprimer librement...


 

Bienvenue à Colette 

Dans le dispensaire rénové, un accouchement a eu à la fin des travaux, et en hommage aux partenaires de Machecoul, les parents lui ont donné le doux nom de Colette.


 

 

  

En fin de séjour, au nom de l'association Denis remet quelques cadeaux et les vélos aux auxillaires de santé.

  


 

Voir les commentaires

Issa Mané nous a envoyé en juillet 2005 le message suivant autour de l'impact du jardin potager.

Avec les enseignants, les élèves et certains membres du bureau des parents d'élèves, nous avons tiré le bilan qui suit :

    • Au plan pédagogique, le potager a permis d'articuler les activités de maraîchage au programme officiel; de passer de la théorie à la pratique; la première se fait en classe par le maître et la pratique sur le terrain, sous la conduite du chargé du suivi; ce qui a permis toujours aux élèves une meilleure compréhension des leçons programmées.
    •   Au plan technique, le jardin a permis l'appropriation par les élèves des termes techniques propres au maraîchage. L'installation du dispositif goutte à goutte, les techniques de protection avec les toiles constituent une nouveauté efficace. Les techniques de compostage ont beaucoup retenu l'attention des élèves et de leurs maîtres. 
    • Au plan social, le jardin a permis un meilleur transfert des connaissances, c'est à dire le réinvestissement des connaissances dans le milieu environnement de l'enfant.

Selon l'enseignant en charge de la classe de cours moyen 2e année, s'il a eu de bons résultats à l'examen du certificat d'études primaires, c'est d'une part à cause des thèmes développés dans le jardin. Les épreuves de calcul et de problème ont trait au jardin scolaire, la forme rectangulaire des planches, la production, les ventes et les bénéfices etc…

Il faut noter qu'il y'a eu 20 admis à cet examen, un chiffre jamais atteint depuis l'existence de l'école.

Au sortir du jardin potager, les élèves sont très inspirés et les leçons passent facilement.

 

En définitive, tout le monde a trouvé son compte dans ce potager de l'école; le niveau pédagogique s'améliore grâce aux cours de théorie et de pratique. Les parents, les élèves et les enseignants se ravitaillent en légumes dans le jardin.

La cantine de l'école a vu ses repas s'améliorer et la coopérative scolaire a pu tirer 16500 F des ventes des produits issus du jardin.

Voir les commentaires

Fin 2004 et début 2005, deux missions sur place à Tankanto Escale ont permis de mettre en oeuvre le jardin potager de l'école primaire. En novembre 2004, la première mission composée de 3 membres de l'association, Guy, Pierre et Michel, va mettre en place le jardin potager avec les acteurs locaux. En février 2005 Denis et Philippe vont finaliser le projet.
 

 
Ce programme est né grâce à la volonté des parents d'élèves de Tankanto afin d'améliorer les repas servi à la cantine de l'école primaire deTankanto.

 

Adrien diombaty le directeur de l'école nous montre la réserve de riz pour 6 mois... seule nourriture de base, d'où l'idée d'apporter un complément alimentaire aux enfants en réalisant un jardin potager.

 

 Une réunion avec les autorités locales, les parents d'élèves a permis de mettre au point le projet . Issa Mané (à droite) explique les modalités et les aspects pratiques de la mise en place du jardin potager.

 

 

 ... et dès le lendemain après les achats d'équipement et de consommables grâce à la camionnette d'Adbou, coordinateur régional des MFR , les parents d'élèves se mettent au travail afin de défricher le site retenu. 

 

 

 

 

Accompagnés des enseignants ce sont ensuite les élèves qui vont faire l'ensemble du travail de mise en place du jardin.

 Travail de clôture et de préparation du sol, puis de semis...

  

 
 
 
 
 
 ... chaque phase donnant lieu à un travail pédagogique précis sous la responsablité d'Issa Mané.

 

  

 

 

Note d'Issa Mané

Le choix des spéculations à semer

Il est fait en parfaite entente avec les enseignants, les élèves et certains parents d'élèves. Ainsi  nous avons retenu en tenant compte de nos habitudes alimentaires : la laitue, la tomate, la carotte, le gombo, l'oseille, l'ognon et le radis.

Nous avons choisi les variétés hâtives de semences, car pendant la période de chaleur, la nappe d'eau baisse dans le puits et les plantes en souffrent. 

  

 

Afin d'économiser l'eau, des techniques simples ont pu être mise en oeuvre...

 

Pierre et Guy explique le fonctionnement d'une pompe de goutte à goutte. 

 

Installation des tuyaux de goutte à goutte et d'un film isolant.

 

 

 


 

 En février 2005, l'ensemble de la communauté éducative a fait un gros travail, le potager est bien structuré et totalement clôturé.

Des cultures de tomates, de gombo, d'aubergines, de salades ont été mises en place  grâce aux conseils techniques de Younous Faty arboriculteur et maraîcher, ici à côté de Philippe.

 

 

 

 

 

 

 

 

    

 

 

 

Philippe et Denis travaillent avec les élèves et les enseignants aux travaux de paillage et la mise en place d'une fosse à compost. 

 

 

 

 

 

 

 

 

La réalisation d'un purin de Neen avec les élèves. Celui ci a des vertus insecticide et permet de lutter contre les pucerons, hannetons, termites.

 

 

 

Note d'Issa Mané

L'organisation du travail dans le jardin

 Nous avons travaillé avec 48 élèves, dont 22 filles et 26 garçons; ils ont été répartis en deux groupes par l'enseignant responsable de l'activité maraîchère. Plusieurs thèmes ont été développés :

  • choix de l'emplacement du jardin,
  • préparation du sol – traçage des planches – apport en fumier,
  • les techniques de semis :  à la volée et en ligne,
  • le repiquage, l'entretien des plants, l'arrosage etc. …

Tous les thèmes qui ont intéressé les enseignants ont été déroulés, objectifs pédagogiques obligent. 

 


Tout au long de ce travail des échanges actif ont eu lieu entre l'école primaire de Tankanto et l'école primaire Jean Rostand , les élèves du Centre Horticole des MFR de Machecoul. Echanges de courriers, envoi de graines, dons d'équipements sportifs.

 

 

  


 

Voir les commentaires

Issa Mané nous a envoyé en septembre 2004 le message suivant autour du bilan du programme apicole.

Après une année 2002 moyenne le bilan de l’année 2003 s’avère positif. Grâce aux différentes missions et à la formation, nous avons pu noter les points suivants ;

  • L’amélioration du système de récolte. Les ruches en paille maintenant ne sont plus brûlées lors de la récolte et les apiculteurs ont appris à conserver le rayon de la ponte où il y a la reine pour régénérer la ruche ;
  • L’introduction de 25 ruches Keynnanes et 18 ruches langstroth ont permis d’améliorer la production récoltée (respectivement 16 et 10 kg contre 6 kg pour une ruche en paille) ;
  •  Le renforcement de l’agréage a permis, dans un souci de renforcement de la qualité. Grâce au réfractomètre les responsables apicoles ont pu éliminer les « gâteaux de miel» présentant un taux d’humidité supérieur à 20%, entraînant des risques de fermentation ;
  •  Le miel a connu moins de problèmes de cristallisation.
  • Le travail de transformation de la cire en bougies est une activité parfaitement maîtrisée aujourd’hui.
  • La rénovation de la miellerie nous a permis de travailler dans la sérénité.

 Cette dynamique professionnelle a porté ces fruits car les apiculteurs de la zone sont passés de 50 à 65 en 2 ans, et la formation profite à des auditeurs des communautés de l’ensemble de l’arrondissement de DIOULACOLON.  Les apiculteurs ont été plus impliqués dans le conditionnement et la vente de miel, celle-ci écoulant maintenant sur place près de 30% de la production.

 

 

 

 

 

 

   

Voir les commentaires

<< < 10 20 30 40 50 51 > >>
Haut

 

Archives

Hébergé par Overblog