Nous nous acheminons vers la fin de la campagne maraîchère 2023.Avant de faire un bilan complet, nous avons fait des constats suivants… La chaleur a été torride et les cultures ont souffert .les femmes ont tenu car il fallait beaucoup arroser et tous les jours, malgré les rigueurs du climat.les femmes ont aussi fait de gros efforts à Marakissa et Saré Demba Sounkarou pour la sécurisation des clôtures. Le prix en valait la chandelle puisqu'aucun dégât majeur n'a été signalé dans les périmètres. Les récoltes se poursuivent à Marakissa Saré Demba et Saré Youssouph pour les spéculations locales (gombo, oseille, aubergine) très prisés par les populations. D'autres ont même repris les semis car il est difficile de satisfaire la demande. La météo évoque le début des précipitations dans le mois de mai. Pour l'irrigation, un technicien est intervenu quatre fois dans la maintenance du système d'irrigation solaire à Boussoura, Saré Demba et Marakissa .
Comme nous l'avions dit, le démarrage de la campagne a été très difficile. A cause des pluies hors saison, les femmes ont perdu les semis de pépinière d'oignon surtout. Il leur fallait donc reprendre les semis. Elles ont dépensé plus de moyens financiers par rapport à la campagne 2021/2022 pour l'achat des semences. Elles ont espéré bénéficier d'appuis et nous font souvent des rappels. Nous tenons à noter cette doléance légitime.
L'arrivée des pluies ne signifie pas l'arrêt des activités maraîchères. Il y a seulement des spéculations qui ne sont pas favorables à ce climat. D'autres sont très favorables (concombre, piment, gombo...). Les femmes le savent et s'y préparent car les clients existent en permanence et les marchés restent ouverts.