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Association Tankanto

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en direct de tankanto

Durant toute la semaine à Tankanto, nous avons travaillé avec les femmes autour de la création d'une mini savonnerie artisanale.
 
  
 
 
 
 
 
Délaissant les travaux des champs et les rizières les femmes de l'association féminine, sous l'impulsion de Sanji Mané, sa présidente, suivront la formation durant cinq jours.
 
 
 
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 

Les deux premiers jours, ces dimanche et 19 et 20 novembre lundi ont été d'abord orientés autour des échanges de pratique.
 
Les femmes de Tankanto nous ont d'abord montré leur technique de fabrication.
 
 
La délégation accompagnée d'Issa a d'abord fait quelques achats de consommables, soude et huile de palme, sur le marché de Kolda.
 
 
 
Les étapes de la fabrication "dite " technique à chaud.
 
 
 
 
 
 
D'abord les femmes font chauffer l'huile de palme, puis on attend que l'huile passe puis à puis au "blanc".

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

 

On vérifie la couleur avec un papier blanc.

 

 

 

 

La farine est diluée dans de l'eau.

 

 

 

 

 

  

Lilia Traoré, l'une des deux savonnières de Tankanto effectue le mélange d'eau et de soude. 

 

 

 

Pierre, notre maître savonnier, note la composition du savon sous la dictée de Coumba Kandé, l'autre savonnière de Tankanto. 

 

 

Extrait du carnet du maître savonnier

Composition du savon: pour 2 litres d'huile, les femmes diluent 500g de farine dans 1,5 litre d'eau et utilisent 6 litres d'eau pour diluer 400g de soude. Elles y ajoutent 35g d' Omo (lessive). 

 

 

 

Après refroidissement le mélange de l'huile est versé dans la solution de soude puis brassé pendant dix minutes, on ajoute ensuite la farine diluée puis quelques minutes après la farine. Le mélange se consolide après 15 minutes de brassage.

 

 

 

Et voilà le travail


 

 

 

 

 

 

 

 Ce lundi 20 novembre le savon est partiellement durci et le moulage peut s'effectuer.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le moulage se fait à la main, et les femmes confectionnent des boules de savon de différents calibres.
 
 
 
 

Extrait du carnet du maître savonnier

Le savon est vendu sur le marché local de la communauté rurale de 50F CFA et jusqu'à 350F CFA la boule de savon de 125g. 

 

 

 

Ensuite nous appliquons la méthode de fabrication "dite " technique à froid

 

Nous appliquons avec méthode la technique qui a réussit en France avec un mélange de 4kg d'huile de palme, 534g de soude, de l'argile rouge pour colorer, 1.4l de d'eau et un peu de citronelle...

 

 

 

 

 

Pas de chance le savon prend immédiatement, le mélange soude et huile se fait difficilement, provoque des grumeaux, et la mise en moule sous la conduite de Philippe est difficile.

         Et voilà le travail, un peu décevant...


 

  

 

Pour le 3ème savon nous décidons ensemble de faire un compromis entre les deux techniques.

 

L'huile de palme est nouveau chauffée à blanc, puis mélangée à la soude diluée. Nous y introduisons de l'argile verte en plus de la farine pour colorer le savon...

 

  

 ...puis quand le mélange s'épaissit plusieurs doses de parfum concentré de menthe y sont ajoutées.

Extrait du carnet du maître savonnier

Composition du savon: pour 4 litres d'huile, les femmes diluent 500g de farine dans 1,5 litre d'eau et utilisent 6 litres d'eau pour diluer 400g de soude. Elles y ajoutent 35g d' Omo (lessive). 

 

 

 

 

 

 

 

Les 9 Kg sont brassés pendant pendant un quart d'heure avec la méthode traditionnelle ou utilisant le mélangeur mécanique amené de France.

 

 

    

 

L'appareil est vite adopté par les femmes...

 

...et "appolo", la griote de l'association.

 


 

 

Issa explique ensuite l'importance du moulage et du chemisage des moules.

 

Le savon désormais doit progressivement se durcir progressivement pendant 24h avant démoulage.

 
 
 
 
Extrait du carnet du maître savonnier
Le résultat semble satisfaisant. Les femmes ont visiblement apprécié cette séance de travail de l'après midi pour laquelle on est parti de leur connaissance et leur pratique.
 

  


 

 

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Issa Mané nous a envoyé le 28 septembre dernier, un mail faisant un point de la situation à Tankanto.


 

 

 

 

La saison des pluies chez nous a démarré avec beaucoup d'espoir. En juin déjà, les semis d'arachide, de maïs, et de mil étaient éffectués. Mais, comme vous le savez la réussite de l'agriculture sahéliènne en grande partie dépend des pluies; des problèmes sont venus semer le doute chez les paysans.En effet, nous avons noté une pose pluviométrique d'un mois environ dans presque l'ensemble du département de kolda. Comme conséquence, il fallait reprendre certains semis; ce n'est pas nouveau, car ça arrive très souvent.

Avec la reprise des pluies, l'espoir est permis; actuellement les récoltes d'arachide, de mil et de maïs battent leur plein.Les vallées sont innondées; avec les digues de retenue d'eau réalisées un peu partout avec la participation des populations, et si les pluies se poursuivent jusqu'au mois d'octobre le riz va pouvoir boucler son cycle végétatif.

En apiculture aussi, nous avons enregistré une bonne récolte de miel. Nous vous disons encore merci pour la formation technique reçue grâce à votre appui.

La construction d'un nouveau bâtiment pour la maternité et le logement du personnel est mainteant terminée. La réception des locaux est prévue aujourd'hui; ça donne un autre visage au poste de Tankanto, qui joue un très grand rôle. L'infirmier Dieng abat un travail remarquable malgré son âge. Les relais sont très mobiles, les vélos que vous nous avez octroyé sont d'un grand apport. Le comité de santé participe aussi à la gestion du dispensaire, malgré les faibles moyens dont il dispose pour répondre à la demande des populations.

Certaines classes de l'école de Tankanto sont progressivement renovées grâce au dévouement du directeur et son équipe.Tankanto Escale a un collège d'enseignement moyen(CEM) depuis octobre 2005.Nous collaborons avec le principal de ce collège qui est du milieu. Il souhaite un partenariat de son établissement avec un autre que vous trouverez certainement... L'ouvertue des classes est prévue au sénégal pour le 02 octobre 2006...

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Issa Mané a envoyé en juillet 2005 le message suivant autour du projet santé.

Les membres du comité de santé ont continué de solliciter auprès des autorités la construction d'une maternité et d'un logement pour l'infirmier dans l'enceinte du dispensaire.En plus, ils ont toujours sollicité l'affectation d'une sage-femme à Tankanto. Nous signalons que la construction de ces infrastructures a déjà démarré grâce à l'appui du projet Sénégalo-allemand dénommée  "FANKANTA" qui signifie se prémunir. Le dispensaire a vu sa toiture totalement reprise, ainsi que les fenêtres et les portes.

Les populations doivent contribuer pour l'ensemble des travaux à hauteur de 700.000 F CFA environ. Tous les travaux prévus doivent coûter 14.000.000 FCFA, mais il faut reconnaître de l'avis de tous que cette participation est difficile à mobiliser.Les membres du comité de santé continuent la sensibilisation auprès des chefs de village et de certains natifs de la zone, pour aider à mobiliser la somme exigée.

En attendant, c'est le bâtiment du conseil rural qui fait office de dispensaire jusqu'à la fin des travaux de constructions des nouvelles infrastructures de santé. Il y a 6 personnes, 4 hommes et 2 jeunes femmes qui ont été choisis par l'infirmier pour jouer le rôle de relais sanitaire. Leur mobilité dans les villages a été sérieusement facilitée par les moyens de déplacement octroyés et leurs actions présagent un espoir dans l'amélioration de la santé des populations.

 

 

  

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Issa Mané nous a envoyé en juillet 2005 le message suivant autour de l'impact du jardin potager.

Avec les enseignants, les élèves et certains membres du bureau des parents d'élèves, nous avons tiré le bilan qui suit :

    • Au plan pédagogique, le potager a permis d'articuler les activités de maraîchage au programme officiel; de passer de la théorie à la pratique; la première se fait en classe par le maître et la pratique sur le terrain, sous la conduite du chargé du suivi; ce qui a permis toujours aux élèves une meilleure compréhension des leçons programmées.
    •   Au plan technique, le jardin a permis l'appropriation par les élèves des termes techniques propres au maraîchage. L'installation du dispositif goutte à goutte, les techniques de protection avec les toiles constituent une nouveauté efficace. Les techniques de compostage ont beaucoup retenu l'attention des élèves et de leurs maîtres. 
    • Au plan social, le jardin a permis un meilleur transfert des connaissances, c'est à dire le réinvestissement des connaissances dans le milieu environnement de l'enfant.

Selon l'enseignant en charge de la classe de cours moyen 2e année, s'il a eu de bons résultats à l'examen du certificat d'études primaires, c'est d'une part à cause des thèmes développés dans le jardin. Les épreuves de calcul et de problème ont trait au jardin scolaire, la forme rectangulaire des planches, la production, les ventes et les bénéfices etc…

Il faut noter qu'il y'a eu 20 admis à cet examen, un chiffre jamais atteint depuis l'existence de l'école.

Au sortir du jardin potager, les élèves sont très inspirés et les leçons passent facilement.

 

En définitive, tout le monde a trouvé son compte dans ce potager de l'école; le niveau pédagogique s'améliore grâce aux cours de théorie et de pratique. Les parents, les élèves et les enseignants se ravitaillent en légumes dans le jardin.

La cantine de l'école a vu ses repas s'améliorer et la coopérative scolaire a pu tirer 16500 F des ventes des produits issus du jardin.

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Issa Mané nous a envoyé en septembre 2004 le message suivant autour du bilan du programme apicole.

Après une année 2002 moyenne le bilan de l’année 2003 s’avère positif. Grâce aux différentes missions et à la formation, nous avons pu noter les points suivants ;

  • L’amélioration du système de récolte. Les ruches en paille maintenant ne sont plus brûlées lors de la récolte et les apiculteurs ont appris à conserver le rayon de la ponte où il y a la reine pour régénérer la ruche ;
  • L’introduction de 25 ruches Keynnanes et 18 ruches langstroth ont permis d’améliorer la production récoltée (respectivement 16 et 10 kg contre 6 kg pour une ruche en paille) ;
  •  Le renforcement de l’agréage a permis, dans un souci de renforcement de la qualité. Grâce au réfractomètre les responsables apicoles ont pu éliminer les « gâteaux de miel» présentant un taux d’humidité supérieur à 20%, entraînant des risques de fermentation ;
  •  Le miel a connu moins de problèmes de cristallisation.
  • Le travail de transformation de la cire en bougies est une activité parfaitement maîtrisée aujourd’hui.
  • La rénovation de la miellerie nous a permis de travailler dans la sérénité.

 Cette dynamique professionnelle a porté ces fruits car les apiculteurs de la zone sont passés de 50 à 65 en 2 ans, et la formation profite à des auditeurs des communautés de l’ensemble de l’arrondissement de DIOULACOLON.  Les apiculteurs ont été plus impliqués dans le conditionnement et la vente de miel, celle-ci écoulant maintenant sur place près de 30% de la production.

 

 

 

 

 

 

   

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